Musetex K2. [Le boitier PC aquarium.]

Après plusieurs décennies à réutiliser mes anciennes tours à chaque changement de composants, j’ai récemment décidé de moderniser également mon boîtier lors d’une mise à jour majeure de mon matériel. J’ai ainsi opté pour le modèle Musetex K2, une marque que je ne connaissais pas auparavant.

Peu visible sur le web, cette marque ne distribue à l’heure actuelle ses produits que sur son propre site ainsi que sur Amazon. D’ailleurs, au moment ou je rédige cet article, les ruptures sur Amazon sont fréquentes, signe que leurs produits se vendent bien.
De mon côté, j’ai acquis deux modèles K2, l’un pour mon usage personnel et l’autre pour mon fils, qui en rêvait depuis longtemps.

Le colis, livré soigneusement par nos amis de La Poste, est arrivé dans un gros carton lambda dans lequel se trouvait le carton du boitier. Pas de coup, pas de bruit suspect à la réception, c’était un sans faute.

Ce modèle, offrant deux panneaux de teinte foncée en verre trempé et une avec une vue à 270° sur l’intérieur, est livré sans ventilateurs ARGB, sachant qu’il existe aussi une version avec. La même référence, en blanc, et dans les deux variantes est également disponible. Lorsqu’on l’a en main, le boitier est assez qualitatif, surtout au vu de son prix. Le jour de mon achat, il fallait compter 79€ pour la version avec 3 ventilateurs simples et 99€ pour celle avec 6 ventilateurs ARGB.

Sur le dessus du boîtier, on trouve deux ports USB 3.0, un port USB-C, les prises Jack de 3.5mm pour le casque et le microphone, ainsi que les boutons d’allumage et de réinitialisation. Ce que je trouve particulièrement intéressant, c’est la présence de deux ports USB 3.0 au lieu d’un seul, évitant ainsi l’inclusion d’un port USB 2.0, une norme devenue obsolète en 2024 et dont la présence n’est plus justifiée de nos jours.

Il est nécessaire de disposer d’une carte mère avec les connecteurs appropriés afin de pouvoir brancher les différents ports USB situés sur la partie supérieure du boîtier. Si votre carte mère en est dépourvue, vous pouvez utiliser un adaptateur qui se branche sur un port PCIe 4X.

À l’arrière, le boîtier ne propose rien de particulièrement innovant pour un modèle moderne. Toutefois, la présence du support permettant de caser la carte graphique à la verticale est un atout, car il est souvent disponible en option sur les modèles de chez plusieurs concurrents. Attention, le câble Riser n’est pas fournit.

La façade droite retirée, l’espace de la seconde chambre, dédiée au rangement des câbles, s’avère être suffisante. Je n’ai eu aucune difficulté à tout organiser, sachant que j’y ai installé deux disques durs, un disque SSD, un hub pour associer les différents ventilateurs ARGB, et bien sûr, une alimentation (non modulaire) de 236mm.
Les différents passe-câbles sont judicieusement positionnés, et les connexions vers la carte mère se font proprement. La présence de caches en caoutchouc, pour éviter le frottement des câbles contre la tôle lors de l’installation, aurait été un plus.

Zoom sur les supports de disques SSD et disques durs. Notez que pour monter ou retirer vos disques durs, le support se détache en retirant 4 vis sous le boitier.

Avant de dévisser et de retirer le panneau latérale en verre trempé du Musetex K2, le constructeur recommande de coucher le boîtier pour prévenir toute chute accidentelle. Les vis qui maintiennent la vitre sont équipées de rondelles en caoutchouc pour limiter la pression lors du serrage. Il est d’ailleurs inutile de les serrer trop fortement.

Le fabricant a eu la bonne idée de ne pas coller le panneau avant, contrairement à ce que l’on peut voir sur certains autres modèles. Il n’y a donc pas de risque qu’il se détache avec le temps. Bien que ce ne soit pas recommandé, il est possible de le retirer.

Le Musetex K2 peut accueillir jusqu’à 9 ventilateurs :
– Haut : 3 de 120mm ou 2 de 140mm ou un radiateur de 360/ 280 ou 240mm.
– Bas : 3 de 120mm.
– Panneau latéral : 2 de 120mm.
– Arrière : 1 de 120mm ou 1 de 140mm ou un radiateur de 140/ 120mm.
Le manufacturier recommande de mettre ceux du bas en aspiration et les autres en extraction. Sur mon exemplaire, j’ai installé un total de 9 ventilateurs de 120mm.

Question températures, et bien qu’il ne soit pas au niveau de mon antique boitier Thermaltake Mozart TX, Le K2 n’a pas à rougir face à la concurrence. En utilisation bureautique, et avec une température de 23°c dans la pièce, le CPU (un Ryzen 7 5800 X3D) ne grimpe pas au dessus des 49°c, sachant que je n’utilise pas le refroidissement d’origine mais un Thermalright AXP120-X67. La carte graphique (une RX 7600 XT) quant à elle, oscille entre 32 et 34°c, sans que ses ventilateurs ne se déclenchent.
Au terme d’une session de 30 minutes de jeu sur XDefiant le CPU ne dépasse pas les 68°c et mon GPU les 63°c.
Il n’en reste pas moins qu’avec autant de ventilateurs, le silence n’est pas forcément au rendez-vous. Pour ma part et pour plus de silence, je les règles toujours au minimum, même lors de mon test, ce qui s’avère suffisant, et je coupe ceux du bas lorsque je ne joue pas.

Il y a encore peu de temps, je ne pensais pas me laisser tenter par un boîtier PC de type ‘aquarium’. Et pourtant…
Dans les faits, j’éteins souvent les LED car elles peuvent être distrayantes lorsque je me concentre sur mon travail. Cependant, elles peuvent aussi apporter une touche d’originalité, surtout lorsque je les synchronise avec la musique que j’écoute.

Côté chiffres, le Musetex K2, bien que plus volumineux qu’un boitier moyen tour classique, reste relativement contenu, ce qui est agréable au vu de la place qu’il occupe :

– Dimensions : 42,5P x 23l x 47H cm.
– Taille maximale du GPU : 420 mm.
– Hauteur maximale du système de refroidissement CPU : 178 mm.
– Taille maximale du bloc d’alimentation (PSU) : 238 mm.
– Radiateurs compatibles pour le refroidissement à eau : 360 mm/ 280 mm/ 240 mm/ 120 mm.
– Formats des cartes mères supportées : ATX/ Micro-ATX/ Mini-ITX.

La marque propose d’autres modèles, tous ayant au moins un panneau en verre trempé. A défaut de les avoir en main je ne pourrais en revanche pas me prononcer sur leurs points forts et éventuels défauts.