C’est en 1991 que j’ai eu le plaisir de jouer pour la première fois à Ducktales sur la NES. Même si à cette époque-là j’attendais, non sans impatience l’arrivée imminente de la Super Nintendo, la NES restait encore pour moi une console de premier choix avec des jeux fabuleux dans son répertoire. Ducktales était de ceux-là, et, même s’il n’était déjà plus une nouveauté, il n’en restait pas moins une valeur sûre, et un jeu de plateforme déjà mémorable…
Les années ont passées, et ce jeu fût relégué au panthéon des hits de Capcom (parmi tant d’autres !), dont tout joueur de mon époque gardera un souvenir impérissable… jusqu’en 2013 ou, une réédition de Ducktales, « Ducktales Remastered » de son petit nom, fît son apparition sur les différentes consoles ainsi que sur PC ! Ducktales Remastered vient titiller la fibre nostalgique des trentenaire comme moi, en mal de jeux « à l’ancienne ». Un bon vieux jeu de plateforme comme on en fait plus depuis un sacré baille, voilà ce qui me manquait ! Certes Rayman surf déjà sur cette tendance, mais Ducktales, pour moi, est plus représentatif de cette époque révolue, et qui me manque tant !
La première surprise, lorsqu’on lance le jeu, c’est de pouvoir écouter le générique quasi identique à la version NES, et ça, ça vous met dans le bain tout de suite, même si oui, on notera certaines variantes par rapport à l’original (avec entre autre, la possibilité d’aller piquer une tête dans le coffre-fort de Picsou). Le jeu en lui-même se présente comme son illustre ancêtre, à savoir qu’il est possible de choisir chacune des missions, dans l’ordre désiré.
Le choix des missions sur le super ordinateur de Picsou, dans sa version NES.
Lorsque votre choix est fait, c’est la grande claque qui commence ! Le plaisir de voir Picsou bondir puis rebondir sur sa canne (le saut pogo) est un vrai régal, même le bruitage est fidèle à l’original ! Tout est comme dans la version NES, à quelques exceptions près, puisque les développeurs annonce un jeu 35% plus grand.
Autres nouveautés, il est possible de sauvegarder le jeu afin de ne pas tout reprendre depuis le début, mais aussi de choisir son niveau de difficulté, ce qui est un petit plus, car dans mes souvenirs, le jeu n’était pas bien difficile.
Vous en conviendrez, on a du mal à voir les différences entre les deux versions !
Le gros inconvénient en revanche, c’est que la version Remastered, et ce malgré le fait d’avoir été rallongée, se termine très rapidement (3H30 environ pour moi). Sur la NES, le jeu ne possédait ni possibilité de sauvegarde, ni de code permettant de reprendre la ou on s’était arrêté, ce qui, artificiellement, augmentait sa durée de vie.
Je ne peux espérer qu’une chose : le retour en force des jeux de plateforme en 2D ! Faire toujours plus, toujours mieux en terme de graphismes c’est bien, mais le plaisir d’un tel jeu vaut pour moi bien plus qu’un Call of Duty (que j’adore aussi pourtant), mais ça, c’est sans doute mon côté nostalgeek qui parle…
Si vous n’avez pas encore cédé aux sirènes de Ducktales Remastered : faites-le ! Ne pas découvrir, ou redécouvrir cette pépite vidéo-ludique serait un véritable manque en soi.
Et vous ? Sur quel support y jouez-vous ? Pour ma part, c’est sur PC et avec une manette de Xbox 360.
Juste pour le plaisir, le générique du dessin animé « La bande à Picsou » tel qu’il passait dans les années 90′.