si je post aujourd’hui dans mon blog, c’est avant tout pour satisfaire à ma propre curiosité, car j’avais envie de me faire un petit comparatif technique des trois consoles qui vont occuper le terrain durant ces 5 ou 6 prochaines années. En tout cas, et comme j’aime à le penser : ce n’est pas à sa puissance qu’on juge une machine, mais sur ses jeux.
Sans plus attendre, entrons dans le vif du sujet !
Bien que la Wii U soit sortie il y a maintenant un an, elle fait quand même partie des consoles de 8ème génération, et qu’on se le dise, elle n’est pas du tout « à la rue » en terme de performances, même si oui, à l’image de la Wii première du nom, elle est en retrait face à ses deux autres concurrentes.
Mais qu’est-ce que la Wii U a dans le ventre, justement ? Et bien… ceci :
Processeur : IBM Triple cœurs, basé sur l’architecture Power PC, et cadencé à 1.24Ghz. Même si ça peut paraître léger (tout est relatif hin), les processeurs IBM sont, à comparaison équivalente, plus performant que ceux de chez AMD (qui équipent les machines de chez Sony et Microsoft).
Carte Graphique : AMD équivalent à une Radeon HD 6770 avec 480 processeurs de flux, et cadencé à 550Mhz, générant 0.768 téraflops en puissance de traitement. C’est bien plus sympathique que ce qui se fait sur PS3 et Xbox 360, mais un bon cran en dessous de la PS4 et de la Xbox One. Néanmoins, avec ça, Nintendo est en mesure de proposer des jeux en 1080p sans soucis.
Stockage : 32Go + la possibilité de mettre un disque externe via un port USB (ou une carte SD). Il existe également la version basique de la Wii U, qui elle, ne dispose que de 8Go en interne (extensible également). Pour le coup, et à l’image de la Wii avec ses 500Mo, Nintendo aurait quand même pu proposer bien plus que ça, car avec quelques jeux téléchargés + les sauvegardes, le stockage de base risque d’être très rapidement insuffisant pour bien des personnes, surtout avec la version basique…
Mémoire : 2Go de DDR3, dont 1Go est utilisé par le système, ce qui laisse donc 1Go pour les jeux.
Connectique : 2 ports USB à la norme 2.0, le Wifi b/ g/ n, le Bluetooth, un port propriétaire pour le S-vidéo et la péritel, et un port HDMI.
Petit avantage par rapport à ses concurrentes, la Wii U est rétro compatible avec tous les jeux de la Wii. Il est en revanche regrettable, que ceux-ci ne profitent pas d’un petit upscale en 1080p au passage…
Pour rappel et en bref, la WII avait ça dans le ventre :
Processeur : Brodway IBM, cadencé à 729Mhz.
Carte graphique : Hollywood ATI, tournant à 243Mhz et embarquant 3Mo pour le cache texture et le framebuffer.
Stockage : 512Mo interne en SSD + un lecteur de carte SD.
Mémoire : 64Mo de GDDR3 + 24Mo de TSRAM + 16MO en auxiliaire, utilisables uniquement pour l’audio et le système.
La Playstation 4, ou PS4 pour les intimes, sort en France le 29/11/2013. C’est une date que bon nombre de geeks (dont moi), attendent avec une grande impatience… mais, que vaut la PS4, ou plutôt, comment va-t-elle rugir ? :
Processeur : AMD Jaguar à 8 cœurs, cadencé à 1.6Ghz. La Playstation 4 dispose en plus, d’un processeur spécifique dédié à certaines opérations s’exécutants en arrière-plan.
Carte graphique : AMD, équivalent à une Radeon HD 7850, dotée de 18 unités de calcul et cadencé à 800Mhz. Elle dispose de 1152 unités de traitement, générant 1.84 téraflops en puissance de traitement.
Stockage : 500Go, non extensible (pour l’instant. Peut-être lors d’une mise à jour ?). Il est à noter que le disque dur de la PS4 peut être changé, et ce, sans perdre la garantie.
Mémoire : 8Go de DDR5 à 2750Mhz, dont 2Go (ce chiffre peut monter à 3 en fonction des applications) qui sont utilisés par le système, ce qui laisse donc de 5 à 6Go pour les jeux (Nb : à l’origine, les mauvaises rumeurs annonçaient que l’OS utiliserait 3.5GO ce qui ne laissait que 4.5Go pour les jeux. Ceci a été démenti par les développeurs depuis).
Connectique : 2 ports USB à la norme 3.0, le Wifi b/ g/ n, le Bluetooth en version 2.1 EDR, un port Ethernet 10/ 100/ 1000Base-T, un port HDMI 1.4 (donc compatible 3D), et une sortie optique.
La PS4 est la plus puissante des trois consoles de cette génération (enfin, d’une très très courte tête par rapport à la Xbox One).
Pour rappel et en bref, la PS3 avait ça dans le ventre :
Processeur : Cell à 3 cœurs, cadencé à 3.2Ghz + 7 coprocesseurs SPE.
Carte graphique : RSX Nvidia, équivalent à une Geforce 790GTX, tournant à 550Mhz.
Stockage : de 12 à 500Go selon les époques et les versions.
Mémoire : 256Mo de XDR à 3.2Ghz + 256MO de GDDR3 à 700Mhz. 64Mo sont utilisés par le système, le reste est partagé entre le processeur et la carte graphique en fonction des jeux.
La Xbox One, elle, est déjà sortie en France, depuis le 22/11/2013. C’est une belle machine, principalement orientée vers le multimédia, contrairement à sa concurrente directe qui mise tout sur le jeu. Mais qu’a-t-elle dans les entrailles ? :
Processeur : AMD Jaguar à 8 cœurs, cadencé à 1.75Ghz.
Carte graphique : AMD, équivalent à une Radeon HD7770, dotée de 12 unités de calcul, et cadencé à 853Mhz. Elle dispose de 768 unités de traitement, générant 1.23 téraflops en puissance de traitement.
Stockage : 500Go + la possibilité de mettre un disque dur externe via un port USB. Il n’est en revanche pas possible, à l’instar de la PS3/ PS4 et Xbox 360, de changer le disque dur interne.
Mémoire : 8Go de GDDR3 à 2133Mhz + 32Mo d’eSRAM. 3 Go sont utilisés par le système, ce qui laisse donc 5 Go pour les jeux.
Connectique : 3 ports USB à la norme 3.0, le WiFi b/ g/ n, le WiFi direct, un port Ethernet 10/ 100/ 1000Base-T, un port HDMI 1.4 (donc compatible 3D), et une sortie optique.
Pour rappel et en bref, la Xbox 360 avec ça dans le ventre :
Processeur : Xenon IBM à 3 cœurs, cadencé à 3.2Ghz
Carte graphique : Xenos ATI, équivalent à une Radeon X1900XT, tournant à 500Mhz et embarquant 10Mo d’EDRAM (mémoire tampon en plus des 512 total).
Stockage : de 20 à 500Go selon les époques et les versions (il existait aussi des modèles sans disque dur).
Mémoire : 512Mo de GDDR3 à 500Mhz. 32Mo sont utilisés par le système, le reste est partagé entre le processeur et la carte graphique en fonction des jeux.
La Xbox 360 à connue d’énormes problèmes de fiabilité, mais depuis la Xbox 360 S, alias la Trinity (et plus tard la Corona), sortie en 2010, il n’y a guère plus de problèmes à mentionner (la gravure du CPU et GPU qui sont désormais unifiés, est passée en 45nm contre 65nm et 90nm sur les précédentes versions).
Voilà qui est fait ! Il faut maintenant relativiser ces chiffres, car comme déjà maintes et maintes fois, ce sont les jeux qui vous feront préférer telle ou telle console de jeu. Pour ma part, je suis un inconditionnel de Nintendo, et donc, j’ai déjà la Wii U. Maintenant, pour la prochaine machine, je vais clairement opter pour la Playstation 4, qui héberge des titres dont je raffole. La Xbox One m’aurait bien plus aussi, évidement, surtout pour son côté multimédia, mais il faut faire des choix… peut-être que dans quelques années elle trônera aussi sur mon meuble TV.