Ces temps-ci, j’ai l’impression que la mode est de plus en plus au rétro, mais au rétro façon reloaded comme ils appellent ça (oui, OK, le jeu est sorti fin 2012, je sais…). Entendons par ce terme, le faire de prendre un vieux jeu, des années 80 ou 90 par exemple et de le restyliser quelque peu afin de faire plaisir à la fois aux vieux cons comme moi, et aux jeunes qui découvriront le titre pour la première fois.
Après Ducktales, je me met donc à un titre de légende devant lequel j’ai baver tout d’abord sur borne d’arcade dans les années 80, pour ensuite y jouer pleinement sur ma NES au tout début des années 90.
Le premier truc qui m’a vraiment fait plaisir, c’est la bande son du jeu. Non content de retrouver les musiques d’antan, les autres pistes font kitch à souhait, entendez par là que ça fait terriblement penser aux années 80, et ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire !
Pour le reste… c’est du Double Dragon pur et simple, à quelques nuances près. Le design des frères Lee permet de les reconnaître sans difficulté, mais contrairement à l’époque ou leur démarche était pour le moins très… raide, là c’est tout en souplesse, voir même un peu trop, et il en va de même pour les ennemis. On aime ou pas, pour ma part j’accroche bien.
Le level design aussi est assez amusant. On y retrouve le milieu urbain des premiers Double Dragon, mais en flashy, beaucoup plus flashy (d’où le « Neon » dans le titre), ceci étant volontaire afin de rappeler (à outrance ?) les années 80. En revanche, et contrairement aux anciens titres, le jeu propose une petite balade dans l’espace ou nous rencontrons le gros vilain de l’histoire pour la première fois à la fin du second stage (ne rêvez pas, vous ne libérerez pas la belle Marion qui a encore eu la bonne idée de se faire kidnappé à ce moment-là).
Outre les divers objets à ramasser durant la progression, comme les canettes, bouteilles ou les piles, il y a également des cassettes (ou K7 pour ceux qui s’en souviennent) donnant la possibilité d’acheter dans divers boutiques d’autres bande son. Pas très utile, mais ça vient enrichir le jeu.
Autre point important, la possibilité également « d’upgrader » son personnage avec de nouveaux coups spéciaux, toujours à acheter au cours de l’aventure. Il y en a 20 en tout, la moitié étant destiné à l’attaque, l’autre, à la parade.
Dès l’écran titre, la musique du jeu joue sur la nostalgie…
Certains bruitages ne sont pas forcément nécessaire… comme la batte de baseball qui s’accompagne d’un bruitage d’une foule dans un stade à chaque fois que l’on frappe sur quelqu’un…
Le boss du premier niveau, dopé aux hormones mais très facile à éliminer. On le retrouve par la suite en tant que simple ennemi.
Leur démarche fait très péripatéticienne, leur tenue faire très péripatéticienne, mais… ce ne sont pas des péripatéticiennes, même quand elles ont un fouet (qu’il vaut mieux leur prendre assez vite d’ailleurs).
Le vilain de l’histoire : Skullmageddon.
Il ne vous fait pas penser à Yoshimitsu dans Tekken ? C’est presque du copier/ coller, même dans sa façon de se battre. Attention, le combat final contre lui est relativement coton quand même.
A l’image de ce qu’étaient les versions arcade ou consoles dans les années 80/ 90, pour pimenter vos parties de Double Dragon Neon à deux joueurs, n’oubliez pas d’activer le friendly fire : coups de crasse et humour garantie.
J’aime bien Double Dragon Neon, car on droit à un gameplay un peu old-school ! Ce titre me rappelle aussi de très bons souvenirs. Ça fait quand même pas mal de temps que j’y ai joué.
J’ai bien aimé DD Neon aussi, mais sur le long terme… il a fini par me lasser. Les musiques en revanches sont absolument géniales. Ceci dit, je lui ai préféré DD IV qui, et bien que n’ayant pas fait l’unanimité ma vraiment replongé dans mes jeunes années ou je m’éclatais comme un fou sur les deux versions NES :).